Vaga'lames...
...coutellerie nouvelle et de tradition.
"Nouvelle" parce que récente et animée par un concept particulier et novateur.
"De tradition" parce que la fabrication des couteaux dans mon atelier reprend les gestes et savoirs-faire traditionnels en la matière.
Ici, pas de standards ni d'uniformisation, toutes les pièces sont uniques : quel que soit le modèle et la gamme que vous choisissez, je vous propose des couteaux individualisés fabriqués artisanalement, à l'unité.

Drôle de nom !

Vaga'lames, des vagues et des lames (mais pas que!).
Coutelier professionnel et surfeur amateur, j'ai beau jeu de trouver des similitudes entre les deux univers du surf et de la coutellerie:
Un même mot emblématique, la LAME, Lame de couteau, lame de fond.
Une même nécessité de créativité devant la matière brute, barre d'acier, ou barre d'eau.
Une même exigence de précision et de rapidité dans l'acte de forger l'acier porté au rouge et celui de se lever sur une onde qui déroule sa masse d'eau sans attendre.
Une opiniâtreté nécessaire à la réussite dans les deux domaines qui exigent de remettre 100 fois l'ouvrage sur le métier.
...Et paradoxalement, ce n'est pas moi qui ai trouvé ce nom, mais ma compagne, bien plus observatrice que moi en la matière, visiblement!
Alors, Vaga' pour vagues, bien sûr !
Pour vagabond également... mais ceci est une autre histoire...


...En parlant d'histoire, Vaga'lames est sans doute le dernier épisode professionnel d'une vie bien remplie!
Jurassien d'origine, j'ai vécu mon enfance dans la neige. C'était une époque ou ni la neige ni le froid ne manquait. Autant vous dire que, gamins, on skiait dès que l'on pouvait, en ski alpin, en ski de fond et, pour les plus acharnés d'entre nous, le jeu s'est transformé en passion avec les premières compétitions. C'était mon cas. Abandonnant le ski alpin pour lequel je n'avais que peu de prédispositions, je me suis lancé corps et âme dans le ski de fond. Championnats de France, puis coupes d'Europe, Puis coupes du monde, j'ai gravi les échelons jusqu'à l'ultime étape, les Jeux Olympiques...
Il faut savoir reconnaître ses limites (plus facile après coup!) et après 12 ans d'équipe de France et 3 sélections à 3 J.O. consécutifs, je raccroche mes skis... pour m'occuper de ceux des autres. C'est ainsi que je vais entraîner de jeunes athlètes, dont certains vont eux aussi tutoyer les sommets.
C'est en 2004 que je m'éloigne des montagnes et de la neige. Je me choisis un nouvel horizon, proche de la mer, et je décide de travailler pour le ministère des sports à Bordeaux... et de surfer.
C'est d'ici que j'opère une dernière mue, pour me rapprocher de mon autre passion de toujours, les couteaux.
Pendant toutes ces années les couteaux m'ont accompagné. Petit, parce que mes grand-pères et mon père en ont toujours eu sur eux. Parce qu'ils ont toujours pris soin de m'apprendre à m'en servir en coupant ceci, en taillant cela, pour réparer tel objet, fabriquer tel jouet. Pendant ma carrière sportive, je ramenais des "Martiini" lapon de Finlande, des "Buck" d'Amérique, des "Herbertz" d'Allemagne,...
C'est ici à Bordeaux, que j'ai décidé de transformer ma passion en métier, et de vous la transmettre, intacte, à travers des créations uniques, dans lesquelles je mets toute mon énergie et tout mon cœur, renouant ainsi avec les ingrédients qui firent ma carrière sportive de haut niveau.

crédits photos & dessins : journal sud-ouest, @gaetanleprevost, coutelleie Prince,  vaga'lames

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