KorbaK
KORBAK :
Edouard ! Quelle idée d’appeler un corbeau Edouard ! Déjà, donner un nom à un corbeau, c’est particulier.
Quand j’en ai parlé avec mon père, il m’a répondu qu’il avait appelé ce corbeau comme ça à cause de son air hautain qui lui faisait penser à un vieux livre pour enfant qu’il avait lu, et dont un des personnages était un majordome à l’air compassé et suffisant se prénommant Edouard.
Edouard, donc, était un corbeau du Jura, ma montagne d’origine. J’étais encore très jeune quand il prit l’habitude de venir donner des coups de bec dans les volets de notre appartement de l’époque, afin de se faire offrir à manger.
Repu, il volait jusqu’au parking en quête d’un balai d’essuie glace à dépouiller, ou jusqu’à la terrasse pour piquer les cigares ou cigarettes à peine entamés, posés dans les cendriers.
Une fois son forfait accompli, il paradait insolent et fanfaron sur la rambarde du balcon, devant les vacanciers mi amusés mi en colère, le fruit de sa rapine en travers du bec.
Je n’ai pas de souvenir précis d’Edouard : ma mère avait entendu dire que, jaloux de ma présence, l’oiseau aurait pu me faire du mal. Mon père, le seul qui arrivait à l’approcher assez, l’a emmené à bonne distance pour l’éloigner de moi. Pas assez loin puisqu’il est revenu, 2 fois, arrivant bien avant mon père et sa méhari de fonction. La troisième fois fût la bonne, peut être parce qu’il l’a emmené jusque dans la vallée, au printemps.
Pourquoi ai-je appelé ce modèle Korbak ?
Bien sûr en référence à « corbac » l’argot de corbeau. Peut-être la forme de sa lame me fait-elle penser à un bec courbé. Peut-être à cause du plaisir que j’ai à regarder les corbeaux et autres corneilles pour lesquels j’ai toujours eu une certaine tendresse. Peut-être enfin, parce que le premier que j’ai fabriqué a été pour mon fils de 9 ans, qui a eu son « corbac » lui aussi !
Anguleux, plutôt massif et ramassé, la forme de sa lame permet de façonner un manche ajusté, très court lorsqu'il est monté en piémontais. Korbak ne se prête pas à des dimensions trop importantes. Avec son design moderne il est à l’aise partout, en piémontais, à ressort.
En sortie de trempe que ce soit en acier inox ou en lame « brut de forge » en acier carbone, la lame pourra rester d’un beau noir…corbeau !
Quand j’en ai parlé avec mon père, il m’a répondu qu’il avait appelé ce corbeau comme ça à cause de son air hautain qui lui faisait penser à un vieux livre pour enfant qu’il avait lu, et dont un des personnages était un majordome à l’air compassé et suffisant se prénommant Edouard.
Edouard, donc, était un corbeau du Jura, ma montagne d’origine. J’étais encore très jeune quand il prit l’habitude de venir donner des coups de bec dans les volets de notre appartement de l’époque, afin de se faire offrir à manger.
Repu, il volait jusqu’au parking en quête d’un balai d’essuie glace à dépouiller, ou jusqu’à la terrasse pour piquer les cigares ou cigarettes à peine entamés, posés dans les cendriers.
Une fois son forfait accompli, il paradait insolent et fanfaron sur la rambarde du balcon, devant les vacanciers mi amusés mi en colère, le fruit de sa rapine en travers du bec.
Je n’ai pas de souvenir précis d’Edouard : ma mère avait entendu dire que, jaloux de ma présence, l’oiseau aurait pu me faire du mal. Mon père, le seul qui arrivait à l’approcher assez, l’a emmené à bonne distance pour l’éloigner de moi. Pas assez loin puisqu’il est revenu, 2 fois, arrivant bien avant mon père et sa méhari de fonction. La troisième fois fût la bonne, peut être parce qu’il l’a emmené jusque dans la vallée, au printemps.
Pourquoi ai-je appelé ce modèle Korbak ?
Bien sûr en référence à « corbac » l’argot de corbeau. Peut-être la forme de sa lame me fait-elle penser à un bec courbé. Peut-être à cause du plaisir que j’ai à regarder les corbeaux et autres corneilles pour lesquels j’ai toujours eu une certaine tendresse. Peut-être enfin, parce que le premier que j’ai fabriqué a été pour mon fils de 9 ans, qui a eu son « corbac » lui aussi !
Anguleux, plutôt massif et ramassé, la forme de sa lame permet de façonner un manche ajusté, très court lorsqu'il est monté en piémontais. Korbak ne se prête pas à des dimensions trop importantes. Avec son design moderne il est à l’aise partout, en piémontais, à ressort.
En sortie de trempe que ce soit en acier inox ou en lame « brut de forge » en acier carbone, la lame pourra rester d’un beau noir…corbeau !
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